Comment mieux débuter l'année qu'en vous présentant notre prochain bijou, "Les Jardins du Feu et du Vide" la novella de Nicolas Le Breton, en précommande dès aujourd'hui juste ici.
Êtes-vous prêts à découvrir les mystères de l'Icosaèdre ?
Journal de Bord
Les Précommandes de la novella de Nicolas Le Breton sont ouvertes ! - 02/01/2019
Bonne année 2019 !
(Parce que les chatons, c'est toujours mignon.)
Bonne année à toutes et à tous, et bons Voyages Littéraires !
Sortie de la novella "Une fin en soie" de Sylvie Arnoux - 28/11/18
Le voilà, il est arrivé, il est magnifique !
Alors, pour celles et ceux qui ont faim d'enquêtes policières et de sensations fortes, ou si la vision steampunk du Lyon de 1900 vous fait saliver, n'attendez plus, c'est le moment de dévorer le nouveau roman fantastique de Sylvie Arnoux ! Avec de vrais morceaux de journalistes dedans !
Disponible ici ou auprès de votre libraire habituel.
Bon voyage littéraire à toutes et à tous !
Une Exclusivité de la Gazette - 29/10/18
Le Mois de l'Imaginaire s'achève, Halloween approche, c'est le moment de vous faire une frayeur. Mangez de la cervelle de canut !
"Une fin en soie" de Sylvie Arnoux, bientôt chez 1115 !
Focus sur Francis Malvesin - 05/09/18



Francis Malvesin a traversé de bout en bout les 70’s et a eu un regard dubitatif sur les 80’s. C’est dans les 90’s qu’il a filtré les 2 décennies précédentes pour n’en retirer que le meilleur à ses yeux (tout ce qui n’était pas commercial). Il en a profité pour jeter un œil au reste et en a tiré un goût pour les styles antiques, les histoires fantastiques et les épées magiques. Il a enchaîné des études avec un crayon pour finir par travailler avec une souris, durant 15 ans, dans le jeu vidéo (dont 6 à Montréal avec femme, enfants et chat). De retour sur le vieux continent, il rentre dans l’administration et monte sa “One Man Army” (L’Atelier du Chat Noir) pour pouvoir apposer sa griffe sur tous les supports dont il a envie.
Et maintenant, le FOCUS :
1115 : Comment es-tu venu à l'illustration et au graphisme ? Quel est ton parcours, en quelques mots ?
Francis Malvesin : Je dessine depuis que je suis tout petit. En fait, je suis passé du gribouillage au dessin vers 15 ans avec la découverte d’un dessinateur de comics: Art Adams. J'ai toujours lu beaucoup de BDs et de comics (merci LUG), mais le trait et l’inventivité de Art Adams qui dénotaient des autres m’ont inspiré. Je ne voulais pas faire comme lui, mais j’ai commencé en m’inspirant de ses créations sans les copier (je ne sais pas copier). Ensuite, le Jeu de Rôle, la peinture de figurines, les fanzines, les gribouilles de parties ont suivi. Quand les réponses aux questions que je posais en seconde ne m’ont pas satisfait, je suis volontairement passé en CAP dessin industriel pour avoir un crayon dans la main pour de vrai. Quand je dessinais (ostensiblement) des personnages ou des croquis anatomiques en cours de Résistance des Matériaux, on m’a fait comprendre que ce n’était peut-être pas la bonne voie. J’ai eu mon CAP et suis passé en CAP Dessin Publicitaire - Peintre en Lettre, en apprentissage. Là, je me suis plus amusé et appris les bases de la compo, de la typo, de la couleur, des matières... À la sortie, je suis tombé dans le jeu vidéo par hasard, en 1994. Infographiste, Lead Artist, Directeur Artistique pour des petites équipes. Mes rencontres ont nourri ma recherche d’inspiration et de supports. Bijouterie, sculpture, graphisme, dessin, j’essaie de toucher à tout.
1115 : Quelle est ta plus grande source d'inspiration, de façon générale ?
Francis Malvesin : Le monde. Sans rire. Je suis myope, ce qui fait que parfois je discerne plus que je ne vois, et les images que j’imagine sont gribouillées comme base de futurs dessins. Je me nourris en permanence de toute source graphique. De nos jours, non seulement n’importe qui peut s’improviser graphiste (voire dessinateur) et en plus peut l’afficher à des millions de personnes. Donc je m’inspire de tout. Une photo de chaîne montagneuse entr’aperçue peut devenir un cortège de nazgûls, Un logo d’hôtel ferait un chouette bracelet, et un animal marin ferait un chouette logo… Avec souvent le résultat du “Ah ben ça rendait mieux dans ma tête !”. J’ai une base de données visuelle en tête que je n’arriverais jamais à mettre sur papier par manque de temps, d’occasion ou de talent.
1115 : Quels sont les artistes (tous Arts confondus) que tu admires le plus ?
Francis Malvesin : Pas grand monde d’obscur, mais les grands classiques: l’Art celte en général, Alfons Mucha (raaaah Mucha), Leonard de Vinci pour ses croquis, Rackham, Giger, Mignola, Frank Miller, Hieronimus Bosch, Alan Lee, Frazetta, Klimt, Brom, Moëbius, Caza, Kaluta, Banksy, Mossa, Bellmer, Gurney, Chiara Bautista, Dürer, Jamie Hewlett, Ivan Bilibin, Magritte… Non, sérieux, mais tu veux vraiment une liste ? Mention spéciale pour 2 amis: SoMK et Frank Drevon.
Je travaille en musique, donc on va bien faire dans le “tous Arts confondus”, sortez vos Wikipedia. Tool, Heilung, Snarky Puppy, Broc, Stan Getz, Shakaponk, Donald Fagen, Michael Franks, Rasputina, Stevie Wonder, Gjallhorn, Jamie Cullum, Au4, Flobots, AC/DC, FFF, Die Antwoord, General Elektiks, William Sheller (raaaaah William Sheller...). Mes playlists sont… éclectiques.
Lecture ? Lecture : Neil Gaiman, Sir Terry Pratchett, Garth Ennis, Arto Paasillina, Robert Kirkman, Carl Hiaasen, Karim Berouka, Jasper Fforde (oui, Ff, il est gallois), Anne McCaffrey…
Images qui bougent : “Rosencrantz et Guildenstern sont morts”, “Conan le Barbare”, “Beaucoup de bruit pour rien” et les Monty Python.
1115 : Comment travailles-tu (où ? quand ? avec quels outils ?) Quelles sont tes méthodes de travail ?
Francis Malvesin : Mon médium de prédilection a toujours été le stylo bille BIC crystal noir. Point.
J’ai eu une période Rötring quand j’étais en dessin indus, mais ils ont tous séché. Maintenant c’est Crayon, Bic, Photoshop. Je tourne suivant les envies et les idées. J’ai essayé une fois de faire exactement la même illustration avec Photoshop, Illustrator et Maya. C’était intéressant, techniquement… Pour la méthode, je reste un gribouilleur. Même la tablette n’a pas la même sensation que le papier. Donc croquis, table lumineuse, scan, retouche ou alors croquis, scan, Photoshop / Illustrator... Ou encore croquis, bois, cuir, cire, métal... Suivant les envies.
Où ? Sur la table à dessin de mon ex beau-père. Il était ingénieur, c’est la table à contre-poids de ses études aux Arts et Métiers. Elle est taggée par les étudiants, gribouillée, griffée. Elle a une histoire.
Quand ? Essentiellement à partir de 23h, et c’est pas facile à vivre. Je suis un procrastinateur maladif. Je repousse, j’hésite, dès que ça me concerne (je n’ai pas ce problème pour mon job “de jour”). Je passe souvent des heures ou des jours à tourner en rond, à penser “en tâche de fond” à ce que je dois faire, à retourner le truc, fixer l’image en tête. Et TRÈS tard, je m’y mets parce que LÀ, c’est le moment. Du coup, peu de croquis préparatoires et peu de sommeil… Et beaucoup de retard et de stress pour tout le monde.
1115 : Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Des projets, des œuvres en cours ?
Francis Malvesin : Je ne suis pas illustrateur à temps plein, donc je vais devoir attendre quelques années avant d’avoir une œuvre en cours. Pour ce qui est des projets, je regrette aussi de ne pas être à temps plein. Je suis censé (voir la question précédente, chapitre “Quand ?”) me concentrer sur une série de croquis d’illustration pour un roman. Quelque chose qui doit accompagner le lecteur sans imposer d’images.
Un inducteur d’imagination.
1115 : Quand tu ne dessines pas, quels sont tes passe-temps favoris ?
Francis Malvesin : Me laisser inspirer.